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  • Photo du rédacteurHarmonie Science et foi

L'étonnant cerveau humain

Afin de distinguer le cerveau humain de celui des animaux, les scientifiques se sont intéressés à la taille du cerveau, au nombre de neurones et autres structures du cerveau.


Nous savons qu’il existe une relation entre la taille du cerveau et la taille ou le poids du corps. Cependant la complexité du comportement de l’humain ne s’explique pas en fonction de la taille du cerveau ou du nombre de neurones.


  1. Des chercheurs se sont intéressés à certaines aires du cortex frontal, le siège de différentes fonctions cognitives telles que le langage ou le raisonnement chez l’humain. Ils ont étudié, grâce à de l’imagerie (IRM), les connectivités des aires du cortex frontal avec les autres aires du cerveau, chez l’humain et le primate non-humain. Bien qu’il y ait des ressemblances neuroanatomiques entre l’humain et le primate non-humain, des différences de connectivité entre les aires du cortex frontal ont été observées.

Dans un article publié en 2014, l’hypothèse suivante est émise : la compétence du langage de l’humain provient de l’interaction entre le cortex frontal et d’autres régions du cerveau spécifique.


En effet, chez l’humain, la présence de certaines régions inexistantes chez le macaque suggère des capacités cognitives spécifiques.


2. Une autre étude, publiée par l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), étudie la proportion de canaux ioniques pour un volume de neurones dans différentes espèces dont l’humain. Dans les neurones, les canaux ioniques permettent aux neurones de communiquer entre eux dans le cerveau. Le rapport canaux ioniques/volume de neurones est conservé dans toutes les espèces étudiées, sauf pour l’humain, qui possède moins de canaux ioniques que les autres espèces.


Leur hypothèse est que la réduction du nombre de canaux ioniques permet au

cerveau humain d’utiliser moins d’énergie pour les canaux ioniques, et de rediriger cette énergie vers des tâches cognitives plus complexes.


Malgré des homologies structurelles entre le cerveau humain et celui d’autres mammifères, ces études et d’autres, suggèrent que le cerveau humain possède des caractéristiques bien spécifiques, qui permettent à l’Homme d’effectuer des tâches plus élaborées que les autres espèces. Certains évolutionnistes cherchent les mutations responsables de ces spécificités, d’autres l’expliquent par l’apport énergétique de la nourriture cuite que l’humain consomme. Toutes ces hypothèses sont difficiles à démontrer.


La spécificité de l’Homme ne serait-elle pas plutôt l’œuvre d’un créateur ?


Florence Petit



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