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Le phénomène de la vie entre le chaos et le Dieu de la Bible

Photo du rédacteur: Harmonie Science et foiHarmonie Science et foi

Supposons que la réalité du monde biologique étaient les arrangements aléatoires qui, après de longs processus, elles généreraient des entités vivantes et que cela serais la règle absolue. Alors comment ça se fait qu’on n’a plus de nouvelles espèces qui naissent encore de nos jours? Comment ça se fait que la réalité est tout à fait le contraire, c'est-à-dire que ce que l'on voit sont juste des espèces vivantes biens définies et qui ne sont tout simplement incapables de se combiner à d'autres espèces pour en créer des nouvelles? Pourquoi avons-nous ce mur infranchissable entre les espèces?


La clé qui ouvre la porte vers la compréhension de cette réalité a été mise à notre disposition par les travaux de recherche de la chimie biomoléculaire, particulièrement par la découverte du rôle et du fonctionnement de la molécule ADN. Nous avons appris ainsi que, dans la réalité de tous les jours, ce ne sont pas les arrangements aléatoires qui sont responsables de l'apparition des êtres vivants. En fait, c'est tout à fait le contraire. Il s'agit de l'information qui existe dans l’ADN. Or, c'est seulement à partir de cette information que les entités vivantes sont capables de prendre naissance, de fonctionner, d'arriver à la maturité et de donner naissance à leurs héritiers. Nous avons aussi été surpris de découvrir que cette molécule ne vaut rien sans la présence d'une autre molécule, c'est l'ARN. En plus, dans la réalité de tous les jours du monde vivant, ça prend de l’ADN pour avoir de l’ADN. Autrement dit, nous avons à faire à un cycle complètement fermé.


Donc, pour décrire le phénomène de la vie nous avons besoin d'une source d'information (l'ADN) et d'un système de décodage de cette information (l'ARN). Nous avons besoin que cet ensemble détienne son propre système qui a comme fonction de s'assurer qu'il n'y a pas d'erreurs (s’il en trouve une, il le corrige sur champ). En plus, il est nécessaire que cet ensemble coordonne un autre mécanisme formidablement précis et obéissant. Celui-ci a comme tâche la mise en œuvre, jalousement rigoureuse, des instructions qui se trouvent dans la base de données de l'ADN et qui parvienne à créer efficacement et en temps utile tous les sous-ensembles des mécanismes qui assurent l'existence de la vie.

Pour assurer le succès de cette entreprise, le tout devrait être présent de manière concomitante. Ces composantes devraient être parfaitement fonctionnelles de manière complémentaire et rigoureusement ajustées les unes par rapport aux autres pour que le tout fonctionne et tourne rondement. Tel que l’on peut voir en ce moment, il est fort probable qu’il n’y a jamais eu ni de la place ni du temps pour faire des essayes-erreurs à l’intérieur de ce genre de système, autrement il risque que cela lui sera tout simplement fatal.


Pour cette raison, ce qui devrait être pris en considération en tant que particularité émergente des systèmes vivants est qu'à l'intérieur de celles-ci il existe une réalité qui ne sympathise pas du tout avec les combinaisons aléatoires. Il s'agit du fait que, dans l'ensemble qu'on vienne de décrire comme étant le phénomène de la vie, il a un degré trop haut de l'intolérance aux erreurs. Autrement dit, pour avoir la garantie minimale de son fonctionnement et donc de son existence, tout système vivant n'a d'autre choix que d’obéir rigoureusement aux instructions qui se trouvent dans son code génétique. C’est pourquoi, dire que les petits changements accumulés graduellement étaient responsable de la transformation de certaines espèces dans d’autres espèces ne cadrerait pas du tout à la réglementation stricte de systèmes qui assurent l’existence de la vie.


Pour attribuer au hasard un tel exploit nous devions carrément refondre notre concept en ce qui le concerne et revenir ensuite avec quelque chose qui s'agencerait mieux avec cette réalité. Non seulement ça, mais nous devrons aussi créer un modèle fantastiquement fabuleux qui pourrait expliquer pourquoi le nouveau concept de chaos a été capable d'un si gigantesque et brillant chef d'œuvre tel que le phénomène de la vie. Cependant, depuis la découverte que la biologie est essentiellement informatisée à la manière digitale et qu'elle utilise une espèce de technologie nano-robotique pour former les sous-ensembles qui assurent ses fonctions, le modèle explicatif matérialiste-naturaliste est devenu obsolète, périmé. On n’a même pas peur de dire qu’il est rentré en pleine crise existentielle.


Pourquoi? Parce que l'expérience empirique nous a appris que les logiciels d'ordinateur ainsi que la technologie nanorobotique s'obstinent à avoir derrière elles un agent qui dispose des habilités très pointus, qui dispose aussi des moyens impressionnants et nécessaires et qui les mettent en pratique de façon volontaire et arbitraire pour atteindre ses objectifs. Or, malheureusement pour le naturalisme et pour le matérialisme, le chaos et le mouvement brownien des particules ne se qualifient pas à une telle description de la fiche du poste à combler.


Et comme si les choses n’allaient pas déjà assez mal pour le matérialisme, on est arrivé à se rende compte que l'information, en tant qu'information, n'est pas un aspect matériel, mais quelque chose d’abstrait. Donc, pour justifier la présence d'un langage informatique à l'intérieur des systèmes vivants, nous avons besoin d'accepter seulement l'ingérence d'un agent capable d'utiliser de manière fonctionnelle, rationnelle et efficace des éléments abstraits tels que les codes et les langages. Cet agent devrait absolument posséder ce genre des habiletés dans le bout de coordonner à la perfection les mécanismes énormément nombreux et complexes qui assurent l’existence et la pérennité de la vie.


Certains parlent ici de l'intelligence, mais ce que l'on voit dans la complexité du monde biologique est plus que cela. C'est du génie et de l'art qui sont mis en expression de la manière la plus sublime et la plus époustouflante. Ce genre d'agent qui est responsable de l'apparition de la vie ne devrait certainement pas appartenir à un univers froid, indifférent et borné par des restrictions. L'humanité ne connait qu'un seul possible candidat pour combler un tel poste, et qui est tout à fait le contraire du chaos : il s'agit du Dieu de la Bible. Les philosophes athées auront besoin de beaucoup plus que l’argument de l’existence du mal dans notre monde pour s’opposer à cette réalité qu’on vienne de décrire. Mais de cet argument philosophique, nous allons parler peut-être la prochaine fois.


De Daniel Capitanu,

Membre du groupe Harmonie Science et Foi

 
 
 

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Réalisé par Chantale Coulombe

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