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D’où viennent les cétacés?

Selon la théorie de l’évolution, tous les animaux terrestres descendent d’un poisson qui serait sorti des océans il y a environ 400 millions d’années, pour venir peupler la terre. Après 350 millions d’

années, des mammifères terrestres auraient amorcé un retour à la mer.

Pour Charles Darwin, père de la théorie de l’évolution, un ours noir, qui nageait dans l’océan avec la gueule ouverte pour chasser des insectes, se serait progressivement transformé pour devenir un mammifère marin. Selon les Néodarwinistes, l’ancêtre terrestre des cétacés serait un petit mammifère de la taille d’un loup. Ce mammifère, dénommé Pakicetus, vivrait il y a 50 millions d’années au nord du Pakistan. Il a été reconstitué à partir d’un fragment de crâne et de quelques dents trouvés sur les Monts Sulaiman au Pakistan. Un petit os de l’oreille interne le relierait aux cétacés actuels, tandis que son squelette postcrânien le rattache aux artiodactyles (bovins, ovins, cochons, chameaux, girafes, hippopotames). Pakicetus fréquentait les rivages des fleuves situés non loin de la mer de Téthys (une mer qui s’étendait de l’actuelle Méditerranée à l’Inde).


Mais qu’est-ce qui aurait poussé des mammifères terrestres à s’aventurer dans les océans? Deux hypothèses sont proposées :

· Selon la première, après la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années, les petits mammifères qui ont survécu ont colonisé des habitats occupés autrefois par des dinosaures. Il s’en est suivi une explosion des populations, ce qui a créé de la compétition pour la nourriture. Cette compétition aurait poussé certains animaux à fréquenter les milieux aquatiques à la recherche de nourriture.


· Selon la deuxième hypothèse, les premiers ancêtres des cétacés allaient se cacher occasionnellement sous l’eau pour échapper aux prédateurs. Ils y restaient quelques minutes. Au fur et à mesure, ils s’adaptaient au milieu aquatique et y restaient plus longtemps.


Quels changements nécessite la transformation d’un mammifère terrestre en cétacé?

Voici quelques changements qui doivent être opérés pour réaliser un tel exploit :

  • Allonger la tête, et faire migrer les cavités nasales sur le sommet du cerveau, pour former les évents (deux chez les baleines à fanons et un seul chez les cétacés à dents), qui permettent aux cétacés de respirer sous l’eau.

  • Dans la bouche, il faut transformer les dents différenciées en incisives, canines, prémolaires et molaires, en fanons chez la majorité des baleines et en dents non différenciées, donc identiques, chez les cétacés à dents.

  • Il faut enlever les conduits auditifs externes et les remplacer par deux petits trous situés juste en arrière des yeux.

  • Au niveau du cou, les vertèbres cervicales s’aplatissent et même se soudent.

  • Il faut faire disparaitre les épaules.

  • Il faut transformer les pattes avant en palettes natatoires, et enlever complètement les pattes arrière.

  • Il faut débarrasser le corps des poils, et le recouvrir d’une épaisse couche de gras qui sert d’isolant thermique. Cette couche peut atteindre jusqu’à 50 cm chez les baleines franches du Groenland.

  • Il faut fabriquer aussi la nageoire dorsale.

  • Il faut transformer la queue en une puissante nageoire caudale qui permet aux cétacés de se propulser en nageant.

  • Il faut réorganiser le système rénal pour l’adapter à l’eau salée

  • Il faut faire migrer les organes reproducteurs à l’intérieur du corps, et créer en même temps le système d’échange de chaleur dans le tractus génital qui rend la reproduction possible.

  • Il faut aussi changer la durée de la gestation chez les femelles

  • À la naissance, le petit se présente par la queue, contrairement aux mammifères terrestres, ce qui évite la noyade du nouveau-né.


Et tous ces changements représentent seulement la pointe de l’iceberg, si on considère tout ce qui doit se passer au niveau des organes internes.


Comment peut-on arriver à produire tous ces changements?

Les deux mécanismes proposés pour expliquer l’évolution des espèces sont les mutations génétiques et la sélection naturelle. C’est l’idée que les changements graduels apportés par les variations du matériel génétique sont triés pour finalement produire de nouvelles espèces. Rappelons que les mutations sont définies comme des erreurs de réplication du matériel génétique au moment de la division des cellules. La génétique moderne nous apprend que les mutations génétiques qui ne sont pas neutres, entrainent en général des conséquences dommageables. Elles sont à l’origine de nombreuses maladies et anomalies.

Ces grandes transformations nécessiteraient non seulement des mutations favorables, ce qui est extrêmement rare, pour ne pas dire impossible, mais aussi des mutations coopératrices, c’est-à-dire des variations du code génétique qui provoqueraient des changements simultanés dans des systèmes différents. Autre grand défi de l’évolution : il faudrait aussi, dans une espèce donnée en évolution, produire les mêmes changements en même temps chez les mâles et les femelles pour permettre aux individus de continuer à se reproduire pour perpétuer l’espèce; ce qui est impossible avec des mutations qui sont des phénomènes aléatoires.


Conclusion

Il faut rappeler que l’évolution est un processus non dirigé. Ce processus aveugle aurait progressivement transformé un petit mammifère terrestre en cétacé, en prenant soin, comme un savant architecte, d’opérer un ensemble de changements majeurs, impliquant plusieurs organes simultanément. Pour réaliser ces transformations, il faudrait ajouter du nouveau matériel génétique. La seule source de nouveau matériel génétique serait les mutations génétiques. Celles-ci modifient le matériel génétique, mais ne créent pas de nouveaux gènes. Elles n’apportent donc pas de nouveau matériel génétique. Le problème reste donc entier. L’apparition des cétacés par évolution est tout simplement impossible et relève de la pure fiction. Le modèle proposé, impliquant l’acquisition, en fonction des besoins, d’un ensemble d’adaptations très sophistiquées, ne passe pas le test de la science. Comment à partir de phénomènes aléatoires (les mutations) et d’un processus aveugle, non dirigé (la sélection naturelle), peut-on créer toutes ces nouvelles adaptations? Les faits scientifiques connus réfutent de telles spéculations.


Par Jean-Robert Gardère, M. SC


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